> Critiques > Autoproduits



C’est chez Dominique A que j’avais croisé pour la première fois le sax furieux de Daniel. Je n’avais jusqu’alors pas apprécier de gouter le son de cet instrument dans le cadre de la pop, sauf peut être chez les regrettés Morphine (« l’excavateur » n’est pas sans mettre la larme à l’œil en pensant à Mak Sandman). C’est sous son nom de Daniel Paboeuf se présente, Unity pour signifier le groupe. De facture jazz, ce premier effort solo, se rapproche plus des trouvailles de DJ Shadow que de la chanson parfois noire de Dominique A. « bacchanales », qui ouvre le disque donne au sax le loisirs de se frotter à la tribalité, jouant une boucle que ne dénigrerait pas un derviche tourneur. Ce ne sera pas vers le jazz que l’on cherchera les références, déjà car nous ne les avons pas, mais aussi car le ton du disque, sa teinte trouve sa gamme plus dans les laboratoires bristoliens, que dans les caves new yorkaises des banlieues, que dans les bars enfumés. Vedette de ce disque, le saxophone est le chef d’orchestre, autorisant ça et là un clavier ou une machine de prendre les commandes. Du très inquiétant « mardi » (comme si Abel Ferrara tournait un remake de Casablanca) à l’énigmatique « ascensionnel », Daniel Pabeuf, donne à son univers un reflet cinématographique. Cherie j’ai agrandi le jazz.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.