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Après ce premier single que nous avions croisé ici avec tout à la fois amusement et perplexité, nous étions loin d’imaginer que le duo finirait par accoucher d’un album, comme on doutait de la capacité de Lecomte de tenir un match en cinq sets. Eclairé par le OH yeah ! Illustration sonore de la météo chic et toc de canal +, ce single est comme le coup entre les jambes de Noah un appel à en savoir plus. Avec la classe de villas, les tenues austère d’un borg en voie de clochardisation, le duo mélange ses souvenirs musicaux, alliant à la fois Daft Punk à la varietoche clinquante, sous le haut regard d’un Hubert Chonzu qui doit depuis la sortie du disque avoir téléphoné à de Carollis pour un retour à la télé de capitaine flam. Erudite sans se prendre au sérieux, la musique de housse de racket peut dans la même chanson (« Gwendoline ») taper sur des guitares comme Mc Enroe sur la chaise d’un arbitre, et charmer au filet comme un Stephan Edberg, gendre idéal. La grande force de ce « forty love » ce n’est pas de s’offrir trois balles de match, mais c’est aussi de vous prendre d’émotion (« synthétiseur ») sans crier gare, là où vous ne sentiez même pas le besoin de rester. Détestant l’ace négation du tennis dans ce qu’il a de plus moderne, le duo cherche le coup improbable même quand son adversaire est déjà à terre, le laissant se relever sur « 1-2-3-4 » après une introduction clashienne, pour mieux le laminer d’un slice exécuté derrière le dos. Avec Housse de racket vive la fin du tie break en coupe Davies. Etonnant.




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