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Franck Rabeyrolles ne doit pas aimer cette tradition qui consiste à nous donner un nom et un prénom pour l’éternité. Comme des stars des yéyés qui changeaient de prénom, Franck lui signe sous des pseudos, faisant d’ailleurs plus penser à des noms de groupe. Après Double U il nous revient sous le nom de Franklin pour continuer ce cross over particulièrement réussit entre le folk et l’electro. A la frontière d’une certaine french touch (on pense pas mal à Mellow ici) Franklin signe un disque atmosphérique avec des mélodies lumineuses. On pourrait penser à la plage, mais Franck y aurait construit de jolis châteaux de sable. On pourrait penser à un ciel bleu, Frank y pose des nuages en forme de mouton, sautant au dessus de l’ennuie. Lunaire et lumineux à la fois, « Every Now And Then » se ballade entre un psychédélisme éthéré (Into The Dark) et onirisme jamais tarte à la crème. On pourra toujours regretter un braquet jamais changé, on pourra ne pas gouter ce nuage de fumée (du studio ?) qui nous incite toujours à craindre de ne pas voir le néant derrière, on pourra toujours aussi installer une chaise longue, un parasol uni au dessus de la tête et se délecter de ces chansons qui doivent autant à une certaine scène française, qu’a certaines BO de Morricone par exemple (Song For Tara). Franck se construit à tâtons, et sans mouvements brusques, une identité sympathique, avec « Big Cities » comme hymne d’un été qu’on espère long.




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