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Vous connaissez certainement cette caricature des guignols, qui consiste à voir dans le cinéma français qu’une transposition des tracas du quotidien, même les plus infimes. Cette caricature à même gagné la musique avec les disques de Delerm ou des horribles Benabar et autre Luce. Pour ne pas tomber dans ce piège de l’infiniment personnel, et surtout l’infiniment inintéressant, l’écriture réclame une précision que des auteurs comme Dominique A, Miossec ou encore Jérôme Miniére, maitrise avec une dextérité proche de celle d’un horloger Suisse. Déjà croisé chez nous sur une « Ville Tranquille », King Kong Vahiné, se rapproche de cette écriture de l’intime. Sur « Le Village », la « Mémoire Neuve » de Dominique A a certainement servi d’inspiration première. Ensuite il faudra chercher probablement chez Florent Marchet la « des-inhibition » de parler du départ comme sur le magnifique « Le Village ». Tout à la fois intime et se rapprochant de nos expériences collectives car imposées par les us et coutume de notre société, « Le Village » est un exercice non pas de style, mais d’écriture, l’alliance entre la tradition et sa transposition dans quelque chose de plus « exotique ». « Le Village » n’est pas prêt de connaître la délocalisation, il va même affirmer haut et fort le talent de King Kong Vahiné.




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