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Tu vas voir Gerald, ce truc c’est une tuerie. La rencontre du troisième type version musicale, un vrai dialogue entre des machines, de qui remuer la terre de fond en comble, tu ne pourras pas t’en défaire, sans entamer une procédure de divorce. Voici le genre de conseil que l’on peut me donner avant l’écoute d’un disque, et moi gentillement de me fader des discothèques entières de hypes. Et bien Passion Pit en est une, et une grosse, une baudruche que l’on ne tardera pas à piquer afin qu’elle sorte de la pièce, avec la fulgurance d’un superman qui aurait croisé du regard une catwoman chaude comme de la braise. Non vraiment, j’ai beau effectivement me ravir des chœurs de « Little Secrets » , se fader la voix de Mike Angelakos, sniffeur d’hélium qui en abuserait pas mal, m’est aussi difficile que de regarder Xavier Bertrand à la télévision sans avoir le désir de transformer mon plasma en compression césarienne. Alors si l’on parle de MGMT pour ce « Manners » c’est certainement après être passé entre les mains d’un orthophoniste dérangé, car les ailes de Passion Pit sont celles d’un moineau, là où les MGMT se sont construits un ramage dépassant tout. Dégageant probablement une énergie qui vous emporte sur scène, mais je demande quand même à ne pas rire à l’écoute de « The Reeling », Passion Pit est passé sur moi comme une goutte de pluie sur un K-Way, roulant avant de tomber par terre. Attention j’ouvre la fenêtre, la baudruche va sortir. A dégonfler absolument.




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