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L’idée de rendre hommage, même mieux de réhabiliter des icones de la scène belge est louable, quand elle remet sur le devant de la scène des oubliés des caciques du punk rock désinhibés. Après Jacques Duvall, qui signe pas mal de titre de cet album et Marie France, c’est Lio qui est à l’honneur. Exit pour l’occasion l’énervante jury de la Nouvelle Star qui se ferait passer pour un modèle de technique vocale et de sobriété scénique, oubliant que l’INA ce n’est pas fait pour les cochons. Enervante (elle le chante d’ailleurs) Lio retrouve ici les accents de sa jeunesse bananée, ceux qui faisaient de cette midinette délurée une lolita dévergondée que l’on rêvait d’avoir comme sœur. Souvent autobiographique, ce disque fait la part belle à une indie rock délaissé depuis des lustres par l’ancienne brune militante, slalomant entre chanson pop évidente, et calamité niaise pouvant faire le bonheur du public aseptisé de la télévision qui s’engraisse par le téléphone. Bien loin de l’inattaquable oslo telescopic qui emprisonnait Dominique A, ce Phantom Feat Lio est une tentative presque réussi de réhabilitation d’une vie qui ne peut pas se résumer à une chute inexorable. Un disque pas pour des prunes




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