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Si c’est une sorcière qui orne la pochette du premier album de Call Me Loretta, celle-ci doit être la sœur jumelle de Kim Gordon à écouter Liar, liar, liar, Tongue’s on fire. Sonic Youth, voilà le premier mot qui nous vient à la bouche en écoutant Call Me Loretta, le Sonic Youth plus introspectif qui ne navigue pas dans les eaux troubles, dans le rafus de ses fins soniques et infestées de larsen en tous genres. Après un single repéré par nos services, Call Me Loretta sort enfin un premier album ne laissant rien échapper, pas un cheveux de travers tout est là ou il doit être c’est-à-dire dans une semi tourmente que l’ouverture du tubesque Evaluation Copy pourrait bien finir par tournebouler. Calqué sur un format déjà utilisé de l’autre côté de l’Amérique, les Call Me Loretta s’affranchissent d’une étiquette noisy pop à la Sonic Youth période Dirty, dosant savamment les figures de style en les déshabillant le temps d’un poignant Coralled Horses. High As A Holed Kite et son jeu de voix formidables en passant par Things I Hate N°4, les Call Me Loretta redressent les bras ballants de ce premier single pour avancer plus vite grâce à un mouvement de balancier aux vertus physiques mais aussi rythmiques. Avec Crosswind il est probable que dans une vingtaine d’années une sorcière ornera une pochette de disque et que derrière ses traits se cachera Stéphanie de Call Me Loretta. A découvrir absolument.




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