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Avec un nom de groupe pareil, je pouvez m’attendre (craindre ?) un énième groupe jouant avec les instruments des enfants. D’autant que si une jolie demoiselle pourrait prendre les jouets des enfants sans aucune résistance, voir avec le même œil humide de l’enfant de maternelle qui est amoureux de sa maitresse, ces mêmes enfants pourraient lâcher les jouets en pleurant de peur en voyant les 4 autres membres du groupe, membres qui pourraient parfaitement faire illusion dans un groupe de métal, ou tout du moins dans un style que nous pourrions qualifier de velu.

Mais pas plus de jouets d’enfants que de guitares furibardes couvrant à peine des feulements d’un chanteur à l’indisposition gastrique. Non, Les Toys Orchestra font dans l’electro pop hybride, entre assurance vie pour les charts radio et psychédélisme futuriste. Plus élevés par Bowie que par David Guetta (ouf), les membres du groupe signent un EP malin, jusqu’a cette pochette presque Warholienne, avec cette idée que la gloire éphémère sera pour tout le monde, mais pour eux aussi, la durée en plus.

Car oui le groupe ne ment pas, il va faire un trou dans la piste de danse. Les trois titres, tout en prenant des directions différentes, nous amènent irrémédiablement vers une piste, pour y gigoter, ou tout simplement pour y perdre le Nord via un « Quiver » qui sait se faire hypnotique sans une seule molécule de rythmique hypnotique facile et fatigante.

Si l’ensemble reste au final assez convenu, cela reste une introduction fort recommandable d’un groupe qui pourrait bien asseoir une renommée certaine, les festivals arrivants.




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