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Il ne se passe pas une semaine sans que nous vous annonçions la fin du post rock, comme cela fait plus de vingt ans que l’on parle de l’interdiction de stade pour les abrutis de hooligans. Avec The Drift le post rock semble revivre, trouver une nouvelle jeunesse, être tombé dans une fontaine de jouvence. Enregistré à l’ancienne sur des bandes analogiques par le producteur Jay Pellicci, ce deuxième album de la bande de Grody (membre excusez du peu de Tarentel) incorpore, et laisse même la vedette à un instrument qui donne souvent de l’urticaire (sauf chez Kat Onoma par exemple) la trompette. Celle-ci se ballade sur des rythmes et des ambiances qui prennent le temps de s’installer sans a-coup. Très proche du jazz, les morceaux de memory drawings sont comme des couchers de soleil qui ne seraient pas linéaires. Le soleil pourrait rebondir sur les vagues de l’océan, donnant à l’horizon un profil de terrain de jeu. Si les plages sont souvent longues (les morceaux plafonnent à plus de 9 minutes) c’est que chaque histoire a ses rebondissements, ses installations (golden sands redonnent vie aux désirs de devenir batteur). Que ce soit sur Uncanny valley ou lands end, ce sont des histoires entre clair et obscur qui sont narrées, avec comme interprète principale une trompette qui se laisse aimer. La vérité flottante.




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