Que ce parcours est beau à suivre. Qu’il épouse à merveille une recherche de plus en plus évidente de l’universel. Connet_Icut aura progressivement appris le langage, non pas pour parler, non juste pour mieux communiquer. Si sa langue avait l’abrasivité de la râpe du chat quand celui ci pense nous lécher, elle a commencé par perdre cette rugosité pour toucher les capteurs sensoriels qui drainent sous notre peau cette envie de trouver le bonheur, la quiétude et le désir de ne faire plus qu’un avec ce qui l’entoure.
« Small Town By The Sea » est peut être un marqueur important dans ce parcours. Le lien avec les autres peut dorénavant se faire. Comme ce chat, presque sauvage qui se cachait derrière des sons qu’ils envoyés, comme on essaye de séduire l’autre en lui montrant peut être le pire de son être, Connect_Icut nous a apprivoisé tout en se maitrisant lui même, entamant un dialogue pouvant se ranger dans la liste des parades amoureuses, entre les ellipses, les courbures attirantes, les roulades, mais les griffes toujours préparés, car si la couleur distrait le spectateur, le confort endort celui ci.
L’électronique se pare ici d’une allure de félin câlin et aux aguets, une forme de repos pour mieux s’apprivoiser, une avancée vers un dialogue par le corps et l’esprit. De plus en plus indispensable.