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Callahan a de l’or dans les mains. Chaque disque est une merveille. Difficile de comprendre la façon dont il arrive à transformer de simples chansons, en merveilles absolues. Depuis plus de dix ans il ne change pas, il évolue quelque peu mais sa manière de chanter, sa légère désinvolture et son talent sont toujours les mêmes. " A river ain’t too much to love " est approximativement son douzième album, en approximativement douze ans de carrière. Une bonne moyenne. " A river ain’t too much to love " est une fois de plus un chef d’œuvre de beauté, de noirceur, sa voix toujours aussi troublante, se glissera sous votre peau, pour vous donner la chaire de poule. C’est beau à en pleurer, plus beau que " Red Apple Falls ". On s’emballe vite, on fait abstraction de ce qui peut se passer autour de soit et on s’imagine les pieds titillant l’eau, sur un ponton, Bill sous un kiosque, chantant, chantant et buvant. " Drinking at the Dam " tu m’étonnes. Quel morceau magnifique. Comment ne pas vouer une admiration pour ce type, si discret, si essentiel, sûrement plus important que son comparse de label, Oldham. " A river ain’t too much to love " avec le raffiné Jim White à la batterie, avec ses deux trois accords par chanson, est à la fois une merveilleuse introduction, et à la fois une fantastique confirmation (s’il en fallait une) que Callahan est un génie. Il gardera toujours son physique de jeune premier. Allez Bill viens boire un coup. Merci.




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