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Grande frustration des géotrouvetout, des rats de laboratoire, l’impossibilité de palper la musique comme une matière. Ils ont beau chercher ils auront autant de chance de trouver la formule miracle que de trouver une once d’humanité dans le regard de Brice de beauvot. Alors, comme la science gagne souvent à perdre son temps, car combien de bénéfice pour l’humanité en comparaison aux irrémédiables tâches dans l’histoire. Alors si vous avez un ami chercheur dans votre entourage, ne lui faites pas écouter Emotional Power, car Lucie Dehli et Stephan Ink se sont rapprocher au plus prêt de ce qui peut s’apparenter à un travail d’alchimiste. Le duo ne joue pas de la musique, non il l’a façonne comme un sculpteur attaque son bloc de granit. Cette musique est à l’image d’une goutte d’huile dans un verre d’eau, elle est contrariée par son environnement extérieur. D’une lenteur éléphantesque, le groupe a le bon gout de nommer un de ses titres phares faster. Expréssivité, flexibilité, élasticité (army of monkeys n’est pas sans rappeler Talk Talk, un arbre sur lequel les singes pourraient se reposer) Elephant Leaf arrive à modéliser une nouvelle matière, dont eux sont les seuls possesseurs, la matiére musique. Gageons que celle-ci ne sera pas la nouvelle patte à modeler d’un beauf canadien, car emotional power a une dialectique qui oscille entre la philosophie et le divin. Sculptons notre esprit.




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