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Les noëls se ressemblant, la neige en moins, il était de bon ton de sortir le christmas de low et le fatherhood de Baby Bird pour une chanson assassine sur le Père Noël et ses déviances consuméristes. Le temps étant tristounet il ne fallait pas en rajouter et donner à cette période de joie obligatoire une jolie couleur quasi enfantine. Qu’à cela ne tienne parades d’Efterklang était le parfait complément à une fête réussie dans le respect de ses propres exigeances de savoir vivre. Lachant l’electronique pour quelque chose de plus orchestral, Efterflang s’est adjoint une chorale pour dynamiser un peu plus encore des chansons qui donnent le droit à la mélancolie de danser. Que ce soit sur le puissant et entrainant Horseback tenors (un hymne que nous aimerions voir olympique, pour les olympiades du plaisir et non de la gagne) ou sur le chevaleresque Caravan, le groupe joue une musique haute en couleur et haute en point culminant. Si le jugement se fait certes dans une période qui nous oblige à trouver du bonheur rapidement sous peine de téléphoner à une cellule de détresse amitié, il n’en est pas moins en osmose avec un disque qui donne à la grandilocquence le droit d’exister sans être raillé. La fête sans neuneu.




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