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Revoilà Vanessa Philippe avec un troisième album au générique duquel, excusez du peu, nous pouvons retrouver Naïm Amor (musiques) et Yan Péchin (Guitares) et Marianne DIssard à la réalisation.

« My Man », album faisant suite à « La Dérive » et « La fille sans Qualités » passe de l’anglais au français, dans une ambiance étonnante qui pourrait voir Calexico dans Salut Les Copains, comme si Françoise Hardy (pas celle qui semble perdre plus que le Nord) avait fricoté avec Neil Young et Bob Dylan en buvant des tisanes avec Jacques Lanzmann en attendant que le train siffle dans une gare perdue nulle part.

L’ombre de Lou Reed hante aussi ce disque, que ce soit indirectement via « Talon Minute » comme un hommage naïf et ensoleillé au « Walk in the Wild Side » de notre Lou regretté, via cette reprise de « After Hours », version à capella dans un chaos sonore, ou via ce titre « My Man » aux sonorités proches de celles que nous entendions, ou attendions dans la bouche de Lou Reed.

Les surprises sont multiples sur ce disque, comme ce « Le chat Et La lune » chanté en duo avec son petit garçon sur des guitares splendides, cette offrande poétique, bruitiste et tubesque de Marianne Dissard (Woman, Who’s a Woman) ou cet appel à un Paris que l’on imagine en perdition à qui Vanessa Philippe demande de se réveiller (Oh Paris).

« My Man » est à l’image du chant de Vanessa Philippe, un disque qui s’apprivoise progressivement, mais vers qui nous irons, tant le charme qu’il dégage est évident. Les onze morceaux sont comme autant de vignettes que nous colleront sur le carreau arriére d’un van dans lequel nous partiront à la conquête des espaces que Vanessa Philippe comble avec talent, y cachant des mystères qui nous tiendrons longtemps en haleine. My Girl.




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