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Initialement prévue pour une performance dans l’église Hackney de Londres, cette création est vite devenue un album complet. Secoué comme nous tous par la pandémie qui nous a figé, et certains pour toujours, Daniel Avery a questionné l’avenir et le sien en particulier. Pourquoi créer des morceaux qui sont faits pour que les gens se rassemblent, se touchent, alors que tout ce qui nous entoure est voué à rester le plus loin possible de nous ? Que faire dés lors de cette frontière invisible, mais que nous nous sommes construit afin de ne pas nous contaminer ? Tel un acousticien qui recherche dans les vibrations que le son propage dans l’air, Daniel a alors élaboré des morceaux qui font de cet espace entre nos corps un lien possible, les ondulations et la force devenant des révélateurs de notre peau sevré du contact. Sombre dans son constat, Daniel Avery tend vers une forme d’espoir non dénué de scepticisme, mais profondément tourné vers l’avenir et le retour à une forme plus conventionnelle pour sa musique. Si la basse se fait toujours aussi sombre, elle laisse la lumière se lever, donnant à l’horizon cette lueur que nous espérons être de l’espoir. Danse pour un temps futur.




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