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Soyons franc, j’ai certainement passé l’âge de la musique reposant beaucoup sur l’énergie. Si j’aime encore sautiller sur l’électrorock, c’est souvent pour aboutir à prendre rendez-vous chez mon ostéo dès le lendemain, celui-ci me conseillant de décrocher, et de rester sur mes marottes que sont folk et country dépressives ou post punk blafarde.

Avec ce premier opus du nom de’« All We Have is Now » le trio strasbourgeois de Caesaria est typiquement le genre du groupe qui aurait pu dans ma prime adolescence me titiller les genoux, même avec l’intervention parfois un rien gênante pour moi des claviers comme sur « Hope ». Efficace pour remplir la Meinau et entendre le public s’époumoner sur « Hands » par exemple, l’album perd certainement de sa faculté de déchaîner les foules, me rappelant le passage des Inspiral Carpets perdant en studio la superbe qu’ils pouvaient avoir sur scène. Produit par Mark Needham et Stephen Marcussen, tous les deux aux C.V. certainement intimidant, mais dépourvu de l’assurance d’avoir encore la main, «  All We Have is Now » pourrait être le point de départ d’une génération qui s’est souvent désorientée du rock pour une musique dite plus urbaine.

C’est peut-être ce décalage qui fait toute l’originalité de ce groupe, faire du rock fédérateur, sous le haut patronage d’une cohorte d’anciens groupes glorieux qui eurent la peau de mes genoux. À découvrir.




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