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On en parlait en 2008 dans ADA : « Appeler son groupe Sun, c’est comme l’avoir appelé cars ou télévision ». C’est dire la discrétion du batteur et guitariste australien Oren Ambarchi, sans rapport aucun avec une discographie d’une incroyable richesse, en témoignent des collaborations de haute-volée – John Zorn, Dave Grohl et Sunn 0))) – et la création du label Black Truffle (Francis Plagne, David Behrman, Will Guthrie, etc.). Mes journées durent 24 heures, celles d’Oren certainement beaucoup plus. A l’instar de ses albums « Quixotism » et « Hubris », le natif de Sidney s’est entouré d’une fine équipe de killers – dont Jim O’Rourke aux synthétiseurs – pour produire les quatre mouvements d’un « Shebang » particulièrement affûté et limpide, obsession du détail à l’appui. Au travers d’un jazz expérimental et hypnotique, aux arythmies denses contrastant avec une basse acoustique minimaliste, sur lesquelles la pedal steel guitar et la douze cordes - en un crescendo long de 35 minutes - croisent le fer avec le piano, se dessine le portrait d’un musicien en pleine possession de ses moyens et conscient des objectifs qu’il poursuit : accessible et addictif, « Shebang » est tout à la fois croisillon et point d’exclamation, partage et excitation, une vraie réussite.




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