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Sur la (belle) pochette de son album, Jérôme Minière a de très longues jambes.

Ce qui peut être problématique pour jouer du piano debout, mais pratique pour faire le grand écart entre des thématiques et des styles musicaux parfois fort éloignés les uns des autres. 

Pop, folk, musique électronique, hip hop et sono mondiale se cherchent et se trouvent pendant l’heure que dure ce recueil de chansons, solaires et subtiles.

Par contre, il n’y a pas d’indication sur la taille de son coeur sur la pochette, mais celui-ci semble battre en direct d’un cinéma, bien installé devant une rétrospective de toutes les Nouvelles Vagues du Monde entier.

Car cet album est porté par un souffle cinématographique au service d’une inspiration libre comme l’air.

À la Nuit américaine répond Un singe musicien, porteur d’une audace et d’une inspiration de plus en plus chamarrée. 

Les années Lithium de Jérôme Minière étaient magnifiquement grises (c’est beau aussi le gris), et la mélancolie est toujours là, mais maintenant elle s’offre de temps en temps des coups de soleil rappellant les coups d’éclats d’Os Mutantes, Beck ou Nino Ferré !

Alors longue vie au gris chamarré, à la mélodie, au fleuve et à la nuit !




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