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Arrivé grace à l’excellent distributeur allemand Dense, cet album de Christian Kleine globalise l’electro. Christian Kleine doit, en plus d’être un fan d’electro et de construction pyramidale sur ordinateur, être un amateur de pieuvre. Comme elle, il multiplie des bras et comme elle, il mastique au maximum avant de tout ingurgiter quitte à donner l’impression de se prendre pour une superbe tortue (stations) qui en perd beaucoup... de sa superbe. Rock (ghostwriting) de générique de séries sur des courses poursuites de voitures, lent comme un Death In Vegas dans la boue (shifts of wood), entraînant à souhait se prenant pour Ronaldihno jouant au Bayern de Munich (that’s why you came), ce disque de Christian Kleine devait traîner il y a plus de dix ans dans une trabans dans les rues de Berlin, volait alors par une bande d’Irlandais victimes d’un gaz hilarant. Forcement dans le sens du vent, l’éolienne qui sert à alimenter les circuits d’alimentation électrique de Christian Kleine est en suspension et par un jeu de paralaxe ambitieux évite toutes les zones d’ombre. Inutile donc de chercher à se couvrir derrière ce disque, il est déjà lui-même à découvert. Un Zoo Station avec les bruits métronomiques mais sans les distributeurs de friandises. A découvrir.




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