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Des moulins à vent sur la pochette d’un disque venant d’Utrecht. Une tendance plus que prégnante à lorgner vers cette ignominie que fut l’euro Dance. Ie manque les tulipes, une part de gouda, Dave, Johan Cruyff un pétard au bec et un ciel orange. Bienvenue dans cette liste de clichés assumés, pour un disque qui s’autorise avec une liberté presque transgressive une plongée sans bouée dans le tumulte d’une musique aussi proche de Kraftwerk que Didier Deschamps l’est du football total. Mais du groupe allemand, le duo batave est parvenu à extraire quelque chose qui ne nous rend pas totalement honteux en chantant dans la Renault hybride ces chansons dans un plaisir aussi béat et primitif que nous avions sur notre vélo avec un ghetto blaster sur le porte-bagage crachant les bouffées d’herbe des Happy Mondays. Beaucoup moins fun que les Belges de Spagguetta Orghasmmond, mais quand même vachement plus fréquentable que 2 Unlimited ou les Moldaves (si la Moldavie a aussi eu son heure de gloire inavouable) de SunStroke Project, Staatseinde et sa Neue-Niederländische-Welle’ (New Dutch Wave) pourrait être une alternative des prochaines soirées de fêtes de fin d’année, quand les compilations usées de tonton Jackie fan de tuning aura gavé bien plus qu’une oie. Les quatre cents coups.




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