Maïtena Biraben. Quoi Maïtena Biraben ? T’as remarqué elle s’est fixée sur une coupe de cheveux. Un joli blond avec des mèches un peu plus foncées. J’aime beaucoup. T’en dis quoi ? Que dalle, j’écoute le nouvel Oranger, New Comes And Goes. Ah…ok. Tu vois Maïtena, elle a vachement erré sur le plan capillaire. Tantôt brune, bientôt auburn voire rousse. Mais là je crois qu’elle s’est trouvée. Non ? Je te cacherai pas que c’est pas ma préoccupation première. Je te le répète j’écoute New Comes And Goes. Oh, pardon…Monsieur est soupe au lait, Monsieur veut faire son Philippe Manœuvre…Mais tu sais je connais Oranger aussi. Et c’est un peu pareil que Maïtena. Hein ! T’as froid à l’hypothalamus ou quoi ? Je vois pas le rapport. Bah si, Maïtena comme je te le disais elle devait être super proche de Franck Provost. Un coup brune coupe garçonne, un coup acajou à franges. Oranger pareil. Un coup pop rétro psyché, un coup country rock ou rock expérimental comme sur Shutdown The Sun/From The Ashes of Electric Elves (2003). A la manière de Maïtena au début, pas mal mais pas encore tout à fait elle. Vient la mue ; pas une révolution, une mue : Maïtena, blonde c’est elle ! Elle rayonne, son visage illumine. Oranger pareil. Les Californiens avec leur quatrième album, ils tiennent l’équilibre. Des morceaux finement charpentés, des guitares carillonnantes et parfois tranchantes, une rythmique guillerette, le chant débonnaire de Mike Drake. Et pas mal de morceaux immédiatement plaisants (" Crooked in the Weird of the Catacombs ", " Garden Party for the Murder Pride ", " RadioWave "…). La tête des Kinks sur le corps des New Pornographers si tu veux. La Costa Del Sol sur Cd tu vois. Du soleil. Rien de neuf sous, d’accord mais quand même. Comme Maïtena. Tu finis pas ta polenta ?