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  • 8 mars 2008 /
    Turner
    “slowabuse” (EMI)

    rédigé par gdo
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Pas la grande joie chez Turner, on sent que le garçon n’a pas encore touché les fruits de la croissance, ou encore qu’il ne salive pas encore à l’idée de voir la Manschaft remplir sa mission de devenir les maîtres du monde de la supercherie défensive et massacrante. Slowabuse, sans plonger dans la complaisance frise quand même le crime de lèse-majesté. On peut lire que le garçon serait le Elliott Smith de la musique électronique. Un mauvaise langue vous dira que l’avenir et la morgue nous le dira, et moi je prendrai des pincettes (pour une fois) pour ne pas confondre lenteur et lourdeur des sentiments pour songwriter de géni. Il faut dire que l’on fini vite par s’ennuyer chez Turner, on ferait presque notre le titre Irritated . Almanach discipliné des titres à vous faire mourir de peur (When Will We Leave / Coronary / I Am Autumn…) Slowabuse voit un Turner abuser sur les idiomes de la castration du bonheur pour nous faire part de la peur et de sa triste vision des choses. Nous savons que les allées de Leipzig ou que le marché d’hiver de Nuremberg doivent être aussi jouissifs que les soirées communales du Havre, mais de là à nous imposer cette séance de strip tease, il y a un pas que même Klinsmann ne fera jamais en sélectionnant Ramelow. No-twist.




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