Beaucoup de bruit pour rien. Non content d’avoir choisi le nom de groupe le plus ridicule de tous les temps, the Music, le dernier quatuor hypé par NME arrive donc, en debalant son gros son plein de reverb et d’echo avec sa guitare qui donne mal au crane sa une lourde batterie ( LE point fort du groupe, même les Chemical brothers doivent être jaloux ) à travers lequel perce une voix nasillarde et desagréable sur 10 titres offerts au pubic européen à grand renfort de clips remplis de jeunes qui dansent au ralenti, de fumigènes et de guitares. Il manquait plus que les helicopters et les Galager pouvaient porter plainte pour plagiat. Pour ce qui est du son en revanche, personne n’osera se retrouver dans ce soit disant " nouveau The Verve ", pas même Richard Aschroft qui n’a en commun avec le leader Robert Harvey que le corps maigrelet, la capacité a écrire quinze fois la meme chanson et un serieux penchant pour l’herbe. Et encore, si les paradis artificiels faisaient écrire à notre ami Richard quinze chansons d’une finesse et d’une poésie qu’il ne retrouvera plus jamais après le split des Verve, il semble qu’ils n’offrent à The Music (qui aurait au moins pu avoir la delicatesse et la modestie de s’appeler "The Noise ", histoire qu’on soit prévenus) que de l’inspiration pour écrire 10 morceaux qui restent dans les oreilles apres l’écoute, pas parce qu’ils sont efficaces, mais parcequ’elles bourdonnent encore .Les drogues ne marchent pas ... et même lorsque le bruit de Free Party pseudo psychédélique que l’on ecouterait depuis le champ voisin s’arrête un peu ( "Alone" ; "Turn Of The LIghts" ) c’est pire. Robert Harvey meugle, trop aigue pour être profond ("Too high"), trop forcé pour être honête. Définitivement beaucoup de bruit pour pas grand chose.