Clooney le nouveau vendeur de café pour quadra en chaleur s’était fait connaître dans une série que les urgentistes maudissent quand ils doivent rassurer un patient adepte de la saison. Oui madame je suis comme le docteur Ross mais j’ai le physique au mieux de Patrick Modiano au pire de Tom Cruise (non serieux vous le trouvez beau ????) The Pyramids n’est pas le groupe des urgences de clichy ou de Boston, ils sont l’urgence. Une urgence cultivée par une guitare qui n’est que le balancier sonique d’une musique ne souffrant d’aucun moment de quiétude. Cachaient qu ‘ils sont dérrière un masque tribal, The Pyramids est un bouillonnement entre le gros son de certaines productions de la fin des années 60, et la noisy alternative des années 90. Si Bob Mould n’est pas dépassé (Bob Mould utilisant la consommation d’éléctricité d’une magalopole alors que Pyramids polluant comme une ville moyenne) c’est que les Pyramids laissent des empreintes de pas dans le sable en s’enfonçant dans celui-ci. Perdant parfois les appuis rendant l’équilibre précaire, The Pyramids s’amusent comme un scoubidoo sadique à réveiller des momies pour récuperer des bandelettes pour soigner d’improbables blessures. Pour les soigner The Pyramids passent par l’urgence, où un medecin en chef Lee Renaldo pourrait bien en compagnie d’une jolie Kim lui passer un savon pour mieux faire glisser tout cela. Eprouvant et jubilatoire.