> Critiques > Labellisés



La vie est faite de projets de rencontres, de hauts, de bas, et la vie de Redboy est faite de tous ça et de groupes. Après sa halte avec Anthony Sinatra dans le cadre de Hollywood porn stars, Redboy est de retour pour un deuxième album avec les My Little Cheap Dictaphone. A première vue le groupe pourrait être une resucée du Lo Fi, mais il est autant question de musique cheap ici qu’il est question de sérénité quand on était gardien de but derrière Franck Leboeuf. Disque long, small town boy n’a rien à voir avec Bronski Beat mais cherche plutôt ses racines dans le folk américain, un folk soyeux et soigné. On pense parfois à Ed Harcourt le long de ces titres qui contaminent l’air d’une mélancolie imparable (hope you’re back). Le trio joue toujours sur la corde raide de l’émotion sans jamais tomber dans le pathos. Jamais sinistre (put a smile upon your face) nos trois belges, rapprochent un peu plus Ostende de l’Amérique, une passerelle de bois joliment sculptée comme zone de transit. Un chapeau sur la tête, une tête bien faite et des guitares en bandoulières, un bien joli voyage (travel disent ils) en perspective. La pop folk ne s’est jamais aussi bien portée.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.