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  • 8 janvier 2008 /
    Foxglove
    “Train EP”

    rédigé par Will
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UK indie and noisy pop ( Ride, My Bloody Valentine, Blur, The Smiths, Jesus and Mary Chain, Joy Division, Six by Seven, Pulp, Belle and Sebastian, The Wedding Present...) and American noise ( Sonic Youth, Chokebore...) and indie rock and folk ( Pavement, Black Heart Procession, Eels, Elliott Smith, Sebadoh...), without forgetting 60s legends such as The Velvet Underground, The Beatles or The Kinks. Voila ce que dit, sur le site de cet excellent groupe parisien, un petit paragraphe retraçant l’historique du groupe et ses influences. Pour ma part, je suis assez d’accord. Assez d ’accord pour dire que Foxglove a parfaitement assimilé ces influences et les sonorités, les orientations qui en découlent, pour créer quelque chose qui lui appartient et qui hisse le groupe au niveau de ces multiples références. Et à l’écoute de ces six titres, un nom, non mentionné dans cette liste, me vient immédiatement à l’esprit : celui des Australiens de Garageland, auteurs d’un pétaradant " Last exit to Garageland " en 1997. Foxglove décline la pop à guitares à toutes les sauces : fonceuse façon Wedding Present (" Something wrong " et son chant rappelant les excellents St Johnny, puis son petit break façon Thousand Yard Stare), mélancolique et vénéneuse tels les Irlandais de Whipping Boy (" At the station late at night "), presque punky, Pixienne, sur l’entraînant Loser’s life que Garageland aurait approuvé sans problèmes. Sur " Hype ", le groupe part dans des plongées noisy du meilleur effet, succédant à des plages presque sereines, pour finir dans un grand dérapage noisy comme la bande à Thurston Moore en utilise avec autant de maestria, ce qui au bout de quatre morceaux, nous donne déjà un EP riche, varié et extrêmement convaincant. Arrive ensuite une autre pièce de choix, ce " Everytime is anyone " de plus de huit minutes, qui s’étire paresseusement, sans hâte, et alterne superbement quiétude et explosions sonores. Et pour finir et presque déjà consacrer cette formation aux dents longues, et ça se comprend, l’auditeur conquis a droit à un " Time to leave " posé, orné d’une guitare aux motifs éclatants, au chant à la ..Leonard Cohen, dégageant la même impression de trouble et de mystère insondable que cet artiste légendaire. En ce qui me concerne ça y est, je les ai adoptés ; ils me rappelent le meilleur de ce que j’ai pu écouter dans les 90’s et ouvrent des perspectives plus qu’intéressantes, démontrant un potentiel et une maîtrise qui laisse augurer d’une suite étincelante. A suivre de très près et…à découvrir absolument, est-il besoin de le rappeler ? Merci les Foxglove et bravo, vous avez tout pour vous.




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