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C’est Dominique A qui avait utilise le nom de l’homme éléphant pour le nom de son groupe, bien après que David Lynch ai mis les derniers mois de John Merrick en image et en émotion, par le biais d’un noir et blanc époustouflant. Le experiment rajouté au nom n’est pas pour se démarquer, mais bien pour traduire les expérimentations d’une musique que le groupe qualifie de difforme. Plutôt tranquille la musique de JME prend ses racines dans la pop aidé pour mieux pousser par des touches d’électro ou de psychédélisme (ceux qui se souviennent de kula shaker y trouveront certaines ressemblances). Certes en évitant pas l’écueil des chansons de remplissages (quid de procession) le JME signe des pop song parfaites under my skin / Girl like you qui ne sont pas sans nous rappeler l’école anglaise allant de choses aussi diverses que les House Of Love, les La’s (welcome sun) ou Stone Roses. Le relief ne manquant pas c’est avec un pic que le disque amorcera sa fin avec golden yellow dreams, vrai single à ressortir de cet album, titre qui semble sortir de Moon safari. Révélation française de cette première partie d’année, John Merrick Experiment a le charme que l’homme éléphant avait chez Lynch, celui de l’absence de facilité dans sa présentation. A découvrir absolument.




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