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Allez savoir pourquoi, en réceptionnant le disque par la poste physique, celle qui vous donne à croire encore en la personne humaine par ses forces et ses faiblesses, j’ai de suite pensé à Joy division. Le nom du groupe, les titres, mais aussi l’artwork tout à la fois épuré et intriguant de la pochette, sorte de fulgurance qui tient autant de l’impromptu que du vrai désir graphique. En écoutant le disque, les liens se sont crées, et la fraternité d’avec le Joy n’était pas surfaite, car il est fort à parier que si Ian Curtis ne s’était pas pendu, il aurait, en introduisant à la puissance de ses titres la technologie d’habillage, pu signer un titre comme « goodbye old friend ». Mais c’est toute la pop plus underground qui se voit remercier pendant les 50 minutes de ce disque, qu’elle aille de ride, de My Bloody Valentine ou encore de la froideur opaque du gang of four. Sublimity est un disque toxique, une immersion dans des froideurs abyssales, le tout flouté par une débauche de son, faisant passer certains murs du son pour des aimables cloisons en balsa. De plus il y a chez Transmission le soucis de s’auto épurer, d’aller vers le choc frontal, en témoigne le séminal et terminal « absinthium » chanson d’un western que John Ford aurait tourné en 2050. Puissamment évocatrice, cette musique responsabilise l’auditeur, car face à autant de fausses pistes et de coup fourré, pas mal de méprises peuvent être dites. La ligne est bonne, laisser passer les ondes, après le chaos, est en dehors de nos responsabilités. Monstrueux




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