Le coeur de 16 Pac était plein de musique dans la première démo du groupe. Du cœur qui ne présageait de l’ouvrage endless work in progress, jolie réussite d’un style, l’électro pop,qui commence autant à sentir des pieds que le disco à l’époque de Patrick Juvet. En dix morceaux plus un caché (soit dit en passant profiter de la technologie moderne pour y aller rapidement celui-ci en vaut la peine) 16 Pac fait passer ses faiblesses (on a du mal parfois à croire aux chansons quand le chant ne prend pas dans l’alliage) grace à une production qui intériorise autant qu’elle explose les titres. Le trio utilise une formule simple, celui du papier sur le quel on laisse de l’encre sur une face avant de le plier en son centre, de presser, de constater la convergence et le parallélisme. Toute la musique du trio joue sur cette possibilité des choses ne jouant à la figure libre que le temps du morceau caché. Jolie réponse de ce trio à notre pessimiste du départ. 16 Pac is getting better and better. Bonne pioche.