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  • 3 janvier 2009 /
    Rubythroat
    “The Ventriloquist”

    rédigé par gdo
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Revenue de ses extravagances dans Queen Adreena, Katie Jane Garside a certainement fait le point avec elle même, comme une thérapie nécessaire pour couper le cordon avec l’irraisonnable, et voir, si peut être, quelque chose de beau et grand pouvait sortir d’elle. C’est sous le nom de Ruby Throat que la sirène carnivore fait son retour ou plutôt fait sa mue, comme un serpent passant du statut de pire plaie de l’humanité, à celui d’animal au grand cœur. Une guitare, une voix pure presque enfantine à certains endroits, et des nappes de sons timides, comme susurré pour ne pas casser la fragilité des morceaux. Si l’on reprocherait presque la douceur exclusive de ce disque c’est juste pour titiller Katie Jane, histoire de voir si le calme elle le porte vraiment maintenant en elle. De mémoire on avait pas croisé une telle métamorphose, sauf depuis la carrière solo de cathal Coughlan s’éloignant des fureurs de ses Fatima Mansions. Une jolie merveille qui trouve son climax sur le christique John 3.16, morceau pendant laquelle la théologie fait une rencontre frontale avec quelque chose qui la dépasse sournoisement, une mantra plate comme une crêpe. A l’image de ce titre à rallonge, Katie jane a tout de la charmeuse de serpent, à tout de l’endormeuse qui pourrait vous couper la carotide avec un sourire coquin et câlin. Une expérience magnifique.




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