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Il y a dans la dureté comme dans l’obscurité une puissance obsessive, une attraction, une force hypnotique qui se télécharge dans nos cerveaux tant habitués au tralala pop de culture légère. On sait qu’il est plus difficile de se révolter que d’admettre. Quoique le mensonge, cette envie de dire que ces bombons sans sucres, sans colorants, sans fruits, sont le must du must, occulter, parfois résout bien des problèmes. Mais voila, tant de groupes non seulement pas su cacher leurs douleurs et défauts, sinon qu’en plus, leurs stigmates se sont fait symboles de légions qui marchent au pas de leur savoir faire, foule de fans croissante.

Il est toujours simple de nommer Joy division, Bauhaus, Virgin prunes, Cure, Jesus and Mary Chains, Killing Joke et leurs descendants Fields of the Nephilims, The mission, Clan of Xymox et tout autant de groupes aux veines saillantes sous les cicatrices, il est facile de les nommer, parce que leur impact a était énorme, le cratère que leurs carrières a laisser sur le paysage audio de nos génération est un œil nouveau sur la face de la lune.

Vanity est une de ces graines qui a germée dans ce cratère encore chaud, sur cette face cachée d’une lune, irriguée par les mots et sons de ces maitres ci-dessus cités et sans cesse ressuscités, ils ont adoptés et assimilés ces murs étincelants de guitares sur ces lourdes et graves sections rythmiques, et ces vagues internes d’électronique, injectant une certaine lumière dans cette voix un peu plus rock, un peu moins gothique, qui donne a l’ensemble un esprit plus proche, moins "operesque", mais maintenant cette rage empreinte de désespoir, cette colère poétique.

Débuter avec une barre de TNT comme ce « Sleeping tears » aide bien sur a accepter le reste comme bon, titre phare qui incite et provoque l’écoute, ce type de chanson qui laisse nos nerfs en déséquilibre total avec nos sens, « Ghost » en rajoute, avec peut être moins de brio, parce que plus perfectionné, un brin peaufiné, mais epiquement fascinant.

L’essai « Under black ice » est une base intrigante et intéressante pour de futures routes, alors que « Times New romance » joue un peu plus léger et eighties, porté par une voix beaucoup mieux travaillée (ce qui ne veut pas dire plus intéressante, certains défauts de rage ou de douceur donne des tons obnubilés et plus lumineux). Passe en douceur, mais inévitable ce petit « Limbo » de ritournelle répétitive et impactant. « Occult you » est l’amalgame de tous ces hauts et bas, hauteurs et profondeurs, qui baignent en clair obscur un disque qui ne déçoit en aucun moment, qui se cherche encore dans toutes ces influences et envies. « Wanderer », mes amis, est un dernier coup de gueule beaucoup plus tranchant et sentimental, bagarre digne des plus grandes et chaudes salles de concert rock.

Donc j’entrevoie en un seul disque plusieurs chemins a prendre, comme autant de nationalités qui nourrissent ce groupe, variété de nuances dans les tons de gris a noir, pour divers esprits, danseurs ou spleeneurs, rockers immortels et gothiques de bon gout, c’est là un fantastique pouvoir, mais c’est là, un fantastique avenir pour ces légions de cuir noir et peau pâle.




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