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Cruel constat en ce début d’année, alors que parviennent seulement à mes oreilles les seize morceaux du dernier Bootsy Collins au milieu d’une rentrée chargée. Le funk est mort. Et l’assassin n’est pas celui qu’on croit. Ce n’est pas la radio, la house, Cassius ou Jamiroquai. L’assassin est l’homme le plus funkadelik de la planète, une icone vivante, a peine cachée derrière ses lunettes en étoiles, sa basse en étoile, ses fringues à paillettes et son affro aussi démesurée que son égo. Mais c’était pour rire. Bootsy pouvait se proclamer player of the year, faire vibrer le parliament de George Washington, avec sa grosse basse , il pouvait être le kitchissime Bootzilla, on lui pardonnait, parce qu’il nous faisait du funk, du vrai et que on en demandait pas plus. Seulement voilà, même en réunissant sa star academy avec Snoop Dogg, Macy Gray, Norman Cook et autres, la sauce ne prend pas. L’electronique ne fait pas tout monsieur Collins, les featurings non plus. On a beau essayer de garder le funk en vie, en reprenant des tubes du parliament, il s’est définitivement barré, remplacé par une vulgaire soupe amère. Mort, ou disparu, en attendant peut-être son tour pour un prochain revival.




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