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L’amour, la vie, la séparation, la mort voici la quadrature d’un cercle qu’Etienne Daho sillonne se protégeant des inondations possibles. Derrière ce ravin Daho chante, ne sussure pas, il chante plutôt très bien, pas si loin du rock, pas si loin de la pop, pas si loin de signer des standards, sa fantaisie militaire à lui. Toujours très influencé par la pop anglaise (obsession) Daho se fait tour à tour simple et sophistiqué, utilisant les violons comme les imprimeurs de ton. L’adorer point culminant du disque, si l’on excepte la chanson qui fera débat, n’est pas sans rappeler la mélancolie rageuse des Valentins (groupe qui mériterait une excuse du public et des critiques) titre qui touche aux tripes avec des gants blancs. Dans l’invitation les histoires d’amour finissent mal en général, et les histoires de famille sont impudiquement mises en musique. Boulevard des capucines lettre de son père à Étienne est d’une impudeur telle que son écoute se fera à l’arrêt, mais comme Étienne dira plus tôt nous aurons toute la mort pour vivre avec des regrets. Levons les bras, agitons nous légèrement et tapons des mains au rythme de l’invitation, sur cette ile sur laquelle daho, cet adolescent à la tête bien faite et bien pleine de cicatrices béantes, nous accueillera. Daho à son sommet.




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