A force d’avoir mis des mathématiques on en aurait presque fini une mauvaise fois pour toute avec la poésie. Les nombres à la place des images et la mélancolie à la lecture d’un relevé bancaire. Du coup on prend Darkel comme une équation, air moins un est il ou n’est il pas la soustraction d’un talent ou la multiplication d’un autre. JB Dunckel, un des hémisphères de air avec Darkel ne tente pas de répondre à cette question, il prend sa plume son émotion et ne transforme pas Darkel en une libération d’air, une émission à des fins libératoires. Sous l’ombre du Bowie artificier mais pas encore totalement profiteur (dans le ventre de sa maman ?) Darkel se joue avec grâce des pièges du célibat, ne prend pas des nouvelles habitudes de relâchement et garde avec lui le pouvoir de prendre un bon bol d’air. Sombre et léger, Darkel est dark et aéré.