Le O est une lettre à part chez Benoît Farine et Olivier Minne aka Luminocolor. Nos deux instrumentistes prennent soin d’isoler cette lettre commune à quasiment l’ensemble des titres de cet album. Le O comme une bulle qui irait au grés des instruments, au grés des notes, se balader sans jamais s‘éclater, comme la bulle de savon qui est portée par l’air chaud de l’été, ne rencontrant que ces courants, sans jamais exploser.
« Résonances » est comme une vague de bulles de savon, qui suivant la positions qu’elles prennent, sont comme un arc en ciel qui poétise le regard des enfants. « Résonances » est un acte poétique, une poésie sonore, mais aussi une poésie universelle, mêlant les sons du monde dans une ronde salvatrice pour qui croit encore à une universalité sans préjugé. Si la teinte serait celle d’une musique folk se jumelant avec l’electronica, l’ensemble semble nous appeler à la danse, au mouvement au milieu de ronds, de bulles multicolores et joyeuses comme le fantastique « Amerigo ! » ou une clarinette fait le yoyo sur une rythmique donnant à la joie d’être en vie, tout son sens.
La vie est un cercle, un rond, elle nait d’un rond, d’un O et de plusieurs H que nous leurs collerons pendant les écoutes émerveillées de ces résonnances. Magique.