Pour l’an 2000 la connerie humaine a dépassée des limites insoupçonnée jusqu’alors (oui c’est vrai qui aujourd’hui ce souvient de l’an 1000). Pour les pauvres terriens que nous sommes ce passage de 1 à 2 devait être synonyme de table rase de changement complet de naissance d’un nouveau monde où oasis aurait trouvé son île et où will oldham serait premier au hit parade sur hitparade.com. Pour deux jeunes anglais l’an 2000 avait commencé plus tôt, trop tôt même, et ils décidèrent d’attendre ce passage et d’être les animateurs du premier jour. D’entrée la partie prend du plomb dans l’aile quand on sait que ce duo est sur le label de massive attack (trip-hop ou reggae ?). La mode est à l’absorption on écrase tout et on recompose avec le secret espoir qu’il n’ai pas était inventé. Day one puisque c’est eux dont il s’agit avancent nonchalamment en réussissant un grand album de combustion lente. C’est comme un réveillon de famille où l’on traîne les pieds où tout nous apparaît fade mais qui, certaines substances aidant devient de mieux en mieux pour finir par nous plonger dans un halo de bonheur les yeux grands ouvert. Si on cherche sa voix (waiting for a break), on prend très vite son aise pour le premier film porno chorégraphié par john woo (bedroom dancing). Pour ouvrir toutes les portes in your life, pure chanson pop où elliott smith aurait pactisé avec rem en vacances chez les beastie boys. Même chez eux tricky chante (i’m doing fine) oubliant ses démons et charme par une ondulation du bas ventre, luxuriance diabolique. De autumn rain où les arbres se parèrent de jolies couleurs à paradise lost dans lequel le fantôme de joy division avance dans un drap noir avec des clochettes aux pieds Day one ridiculise la concurrence anéantie à jamais par un ordinary man. Ces gens extraordinairement ordinaire dans un sens pas très ordinaire à l’excellence. La route...