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Les chats stars sont souvent noirs. Certains sont tigrés dans les dessins animés. D’autres sont blancs quand il est question de parler de pureté, mais allez savoir pourquoi ils ne sont jamais gris, ou seulement chez les Aristochats. C’est pourtant le nom qu’a choisi Gricha Berekachvili pour son projet, son one-man-band comme il aime à le définir. Et pourtant s’il était un chat il sortirait des studios de Pixar. Il serait un chat imaginaire au pelage en kaléidoscope, une sorte de chat arc en ciel. Car les mélodies de Gricha entre sophistication (on pense parfois à Pulp sur Summer Song) et naïveté sont emmenées dans un univers qui irait du soleil à la brume avec ce brin de jeunesse qui rend le projet si charmant.

Dés l’entrée de l’album, « Vincent Gallo  » savamment placé là comme une introduction imparable, titre chewing-gum Gum aux orchestrations vintage fait mouche, rendant un hommage ironique au génial et mégalo acteur américain. Ce titre pourrait mettre un dancefloor dans une incandescence paradoxale, le feu sous le passage d’une chanson à la rythmique pas si explosive, mais complètement folle.

Gricha semble emprunter des choses ici et là, et qu’importe si il ne s’est pas arrêté à la banque de prêt avant de sortir de la bibliothèque des sons et des chansons, l’essentiel est ailleurs. Il est dans le plaisir d’écouter de bonnes chansons (Two To Tango est une perle) de partager des moments parfois kitsch, mais toujours parfaits pour quitter la morosité d’une brume et d’un crachin pour la chaleur d’une plage sous le soleil. Nous en miaulons de plaisir.




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