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Si j’en juge par ce que je peux lire sur l’intrigante Wendy Bevan, l’écoute de son disque à plat sera sujette à une frustration. C’est que son univers tridimensionnel est ici réduit à la musique et à une forme de théâtralité dans le chant. L’univers visuel, mode d’expression également de Wendy étant du domaine de l’imaginaire pour l’auditeur intrigué par ces rythmiques minimalistes, entre le binaire et le martial, rappelant Suicide ou plus naturellement Kas Product.

Éclaireur d’un album à paraitre et produit par Marc Collin de Nouvelle Vague ce single est gonflé agréablement d’un remix d’un Rebotini en pilotage automatique, tant l’univers de la Britannique sied à ses arrangements. Sweet Dedication est donc un amuse-bouche alléchant, mais frustrant, attendant un album qui nous l’espérons sera traduit visuellement pour que des chansons comme « In Ghosts we Trust », rencontre entre Massive Attack et une PJ Harvey diabolique, nous happent encore un peu plus dans les bras venimeux de Wendy Bevan. Messe noire en prévision.




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