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  • 29 janvier 2008 /
    AI Phoenix
    “i’ve been gone - letter one”

    rédigé par gdo
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AI phoenix vient du grand froid. La bande doit avoir croisé un jour la route des cardigans sans les suivre, rejoignant son village, plutôt que la ville, mettant de côté le confort moderne. A la lumière de chandelles aux ombres fantasques, à la chaleur d’une cheminée aux crépitements de contentement, AI Phoenix enregistre un disque que les walkabouts ont enregistré eux en ville. Dans une lignée d’un songwriting lumineux et chaleureux, AI phoenix organise un bal entre les freaks (a country life in the autumn) utilisant des fées comme chef d’orchestre et des monstres patauds mais attendrissant comme tempo à la marche dans une neige chaude. Pas de complaisance dans la tristesse, AI Phœnix combine la mélancolie (the last resort) des walkabouts à cette pop boisée et terreuse d’Elk city (call me in, piccard/autobahn) cette manière de faire du folk comme accompagnement à la fêtes (the pilot and the pilgrim). Se rappelant des veillées à la lumière de ces chandelles (leaving the fairground) le groupe offre un disque de Noël (trolley in the train/ sing ghost song) à ceux qui le fêtent après le mois de décembre, entre joie du rassemblement (small, red, heartshaped pillow/ held into the fire) et tristesse de se séparer (melt our hearts forever) mais pour mieux se retrouver, car chez AI Phœnix nous y reviendrons souvent, il y fait si chaud.

Glitterhouse




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