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Sébastien Schuller, Ramona Cordova, Mathieu Ha, Bon Iver, Skip James. Un étrange chœur. Un chœur d’enfants. Des chanteurs qui chantent en allant chercher l’enfant. Ou l’enfance. Ou sont encore pleinement enfants, et le chantent. Ali Veejay trouve dans sa voix de tête les souvenirs de lieux pour le jeu, d’aires pleines d’oxygène et d’imprévus, dont il a soif.

Des notes longues, harmonisées, un son moelleux, tendu vers des lumières, des sommets. Parfois le dépouillement de Yo La Tengo s’invite (Last long, orné d’un clip au trait juste et simple, réalisé par Victor Bonnetd’après les dessins d’Ali Veejay lui-même), pour une joie triste et pop.

Les chansons sont courtes, et prennent leur temps. Mais pas celui de l’auditeur, charmé par la science calme des saxophones (Yogi girl) ou le contretemps ska de Small Fishes et Doctor. Et l’accent français est peut-être jamaïcain. Qui sait.

Une musique pour les matins de printemps, quand on oublie l’enfermement, et pour les soirs d’été, d’après bain, d’après douche, quand près du repas, une amie vous attend.

Et si jamais le soleil d’été frôlant l’horizon n’avait pas encore atteint la rétine, après ces huit premières chansons d’Ali Veejay, Odio puro viendra précipiter le voyage, en italien, pour une « Haine pure » toute en antiphrases.




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