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Les trois membres de Gurl devaient n’être que des projets pour leurs parents respectifs à l’époque du The Year Punk Broke. Ces Parisiens (si on considère la banlieue proche comme une excroissance rapprochée par la magie de la RATP) se sont plongés dans les livres d’histoire, profitant de la magie mercantile de certaines majors aux abois pour vivre par procuration la boule au ventre de la sortie, le temps d’une réédition décennal.

Le trio s’est entiché de cette période bénie de l’avant internet, qui nous faisait attendre le mardi matin fébrilement à la porte de notre disquaire pour entendre la suite des disques que Bernard Lenoir nous proposait de découvrir entre un duplex avec Londres et Lydie Barbarian et un énième rire improbable d’un Hugo Cassaveti resté aux portes du monde froid des adultes blasés.

Gurl, tout au long de ce EP, nous replonge non seulement dans cette période, mais à l’instar d’un décorateur de film d’époque, pousse le sens du détail, tranchant avec la spontanéité et la radicalité relative de cette musique.

Cette « Garden Party » est une fête hédoniste qui ravage les préjugés qu’un vieux machin comme moi pouvait avoir, ayant peur de ce qui pourrait faire penser à une profanation. Mais ces trois boys sont à tomber, et les « Gurl » pourraient tomber raide dingue de ces chansons de gentils garçons qui organisent la fête la plus réjouissante du moment. The Year Indierock resurrects




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