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Progressivement l’Italie prend ses marques, entre Fabio Viscogliosi, la scène post rockienne qui semble offrir au genre une seconde jeunesse ou encore les frangins de Blonderedhead qui doivent l’angulosité de leur musique autant aux carrefours new yorkais qu’à la passion italienne pour le détail. Nos deux binoclards de Jennifer Gentle eux font dans le psychédélisme, un genre qui ici verrait Syd Barret enregistrer dans une cave avec Fellini. Il y a la démesure et l’absence apparente de retenue du cinéaste italien dans ces chansons où la liberté se dispute la paternité de ce style avec le désir de s’amuser. De take my hand à twin ghosts on ne fait pas l’économie des effets voulant figer the midnight room autre part dans le temps, les deux laborantins fatalement allumés pourraient être le résultat du croisement entre la progéniture de Klaus Nomie et de celle plus ego-excentrique de madame Ono. Depuis que Mercury Rev et les Flaming Lips se sont enfermés comme une enfant creusant dans le sable, nous n’avions plus l’opportunité de jouer avec des compositions bancales et exubérantes, Jennifer Gentle nous offre ce plaisir perdu.




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