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Work est une compilation de quatre ep’s et d’un LP sortis dans une indifférence que nous pourront jugez d’incompréhensible à l’écoute de celui ci. Bien malin celui qui pourra sortir sans questions des écoutes de Work. Bien malin aussi celui qui pourra se sortir du piège des références sans friser l’exhaustivité d’un catalogue des armes et cycles de Saint Etienne. Junetile confirme, si il était nécessaire, que le Canada est depuis la fin des années 90 le centre du monde pour ce qui est de la musique qui casse les frontières, allonge les horizons et perce les sens habitués à un confort plus que moderne. Si des morceaux comme Dreamaway ou News étaient arrivés dans nos oreilles avant la sortie des derniers albums de Radiohead ou Sigur Ros, Junetile squatterait les charts et Work ne serait que la première compilation d’une œuvre déjà bien connue. Atmosphérique dans son arrière boutique, la musique de Junetile aime les grands espaces. On imagine sans peine Jonathan Relph, tel un Bronson poétique, survoler la terre en ballon, avec comme plume le vent, inspirateur d’émotion. Que l’on touche au sublime (le très REM Paris) ou à l’interrogation (stay put) on se confronte à un mur malléable, une structure dans laquelle ceux sont surtout les sentiments qui prennent le pouvoir. Un disque éclairé, duquel la notion de souffrance de travail est quasi absente. La découverte d’un océan.




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