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Si l’abondance de bien ne nuit pas, elle peut changer les hommes, leur faire perdre la malice qu’ils avaient en période de manque. Nous avions croisé Kolja (prononcez Kolia) il y a deux ans via une démo cinq titres qui nous avait assis, voyant en lui un nouveau songwriter magnifique. Depuis Kolja a trouvé un label et le support logistique à la production d’un disque commercialement intéressant. Vous me voyez donc arriver avec mes gros sabots, le gentil songwriter est devenu un méchant requin de studio et sa plume n’était que le fruit d’un hasard. N’allons donc pas jusque là, Kolja n’a pas perdu sa plume (en témoigne un début de disque impeccable) mais il certainement laissé de côté sa fragilité pour un chant qui crâne plus qu’il ne séduit. Que ce soit sur les refrains de Hush ou pire sur le très beau et déjà entendu stars and moonlight, Kolja s’oublie, perdant sa pondération, se mettant à côté de chansons. Wide open va toucher une cible nouvelle, une cible que nous ne lui prédisions pas. L’émotion restera à la porte sauf à de trop rares moments (let il be no fears) de ce disque qui voit un artiste prendre la fuite, les portes grandes ouvertes.




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