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Donner masquerade comme titre de son album c’est comme appelé son film Sissi et de se faire assassiner dans l’humanité de l’époque par un non non. Pas de masquerade en vue, juste un album de blues sur son 31 qui derrière un artwork de bordel branché, casse avec peine une gémellité avec Jon Spencer Blues Explosion. C’est aussi prêt du corps, aussi plaqué qu’une paire de burnes moulées dans un pantalon de cuir, aussi touchés par les bleus de l’âme. Concept album qui ne veut pas s’avouer, masquerade croque, laissant les manières du début au placard, portant fier et haut sa turgescence entre ses mains les dents en évidences (i got my night on). Masquerade ressemble au disque que Rodolphe Burger se refuse de faire, un disque du diable, joué dans un costume trois pièces avec les chaussures de viejoncourt aux pieds. Le diable est partout dans ce disque, surtout quand il tente de moderniser la rythmique (honey, you’re too much) de durcir un son qui renvoie les Rolling Stones vers le centre gériatrique le plus proche. Une masquerade donc, celle de faire un disque de blues à des fins moyennement avouables, celles de s’introduire partout. Let’s do the blues.




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