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Polyphonie, poly-sujets, flammes, dunes, rêve, arbres, vent… La nature, No Mad la chante, la joue, l’écoute chanter (ils sont cinq dans le groupe). Lumière de l’aurore, poussière du jour qui se lève, qui danse. No Mad danse, psalmodie, emprunte à l’histoire passée, celle du temps où on chantait tous - rien d’autre à faire - assis en rond autour d’un feu, veillée toutes et tous ensemble, au village. Chanter et taper sur des bûches (je suppose) en guise de percussions. 

Dans mon village, on saute à travers le feu lors de la St-Jean. La fête du village (cent-trente âmes), toute une ambiance. Plusieurs fois je me suis prise à imaginer ce que pouvait être la St-Jean quelques siècles plus tôt. Une sorte de boum médiévale et on chantait « dans la nuit et mon souffle retient les loups au loin ». 

Une intuition comme ça, quelque chose qui me fait totalement penser à de l’ancien, à de l’humain, une mémoire ancrée en chacune et chacun d’entre nous : des groupes comme No Mad nous la révèlent d’une certaine manière. Les instruments (flûte, guitare, voix, violon, alto, clarinette, guitare, violoncelle, percussions) sont maîtrisés mais c’est surtout l’ambiance, une question d’ambiance. Apparemment No Mad propose des versions de son concert en acoustique, éclairés à la bougie. On appréciera alors en live de voir le jour se lever sur un si bel et anachronique projet.




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