Après un premier album qui ne m’avait pas trop séduit, Sam Beam sort avec ce the sea and rhythm un ep sublime. Jouant à la fois avec la country et le folk, ce disque nous ferait presque pleurer tellement c’est beau. La voix de Beam, si frêle, si légère, presque pure, nous rappelle parfois les vocalises de Low comme sur le superbe the sea and rhythm, où les voix masculines et féminines s’entremêlent, pour un refrain splendide. Quelques notes de banjo, une guitare en bois et le tour est joué. On se mettrait presque à danser comme dans les saloons, bras dessus, bras dessous, sur l’excellent the night descending. Alors fort de ces cinq titres tous aussi bons les uns que les autres, Iron and wine surprend, parce qu’on attendait pas autant de cet ep. Toujours est il qu’avec délicatesse et sobriété, Beam nous fait aimer le désert américain, comme seul will oldham avait su le faire jusqu’à présent. Et vu que comme référence bonnie prince billy ce n’est pas un manchot ni un star académicien, on peut se rendre compte de la qualité de cet ep. Recommandable, recommandé et superbe. En vous remerciant.