Un peu de légèreté ne ferait pas de mal. C’est ce que nous offre The Brunettes, venant tout droit de l’hémisphère sud pour un sixième album tout en douceur. Ils ont beau être contre les « bubblegum youth » on sent le groupe animé par une volonté de ne pas faire de concession au canon de beauté, mettant du sucre dans leurs chansons. En dépit d’une joie évidente à l’écoute de ces titres, la mélancolie transparaît (small town crew) dans ces chroniques du passage vers l’âge adulte, celui de l’âge ingrat celui des idoles qui nous font rêver (wall poster star) et des premiers émois. Le mot qui collera le mieux à ce disque c’est celui de plaisir. Peignant avec des pinceaux sixties, The Brunettes se maquille sans fard, juste de quoi enluminer un costume austère et timide. Alors que Travolta se ridiculise dans hairspray un groupe montre qu’à l’image des Polyphonic spree on peut ne pas tomber dans la caricature même en robe vichy. Un vrai plaisir.

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