Après des mois de silence Zero Degre revient pour glacer l’atmosphère. Trois titres parlés entre jean Bart sans la bonne éducation helvétique et un programme moins radical. Zero Degré joue comme on peindrait avec un pinceau en tapotant le tableau après avoir fait un fond bleu. Le réveil est difficile ne nous mènera pas à l’extase et à l’optimisme, mais il sera la suite attendue d’un Zero Degré loin des étoiles, proche de l’absence d’incertitude sur les chapitres suivant. Pour crooner alley le reggae se fait cosmique voir hypnotique, le rock sent le sapin et l’absence d’inhibition (loin de la neurasthénie de façade de Zero Degré) me faisant penser à notre chouchou de Dylan Municipal, l’envie quand même de séduire en plus. Au final ce split aura rempli la mission de yin et du yang mettre sur le même surface des oppositions radicales. Le jeu des différences.