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  • 11 janvier 2008 /
    Sebadoh
    “the freed man ” (Domino)

    rédigé par gdo
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Alors que le grunge allait faire des ravages et que du côté de big ben la déclaration de guerre du nom de brit pop allait nous gonfler à la fois les chiffres des ventes mais aussi nos amygdales, un jeune homme qui venait de quitter les Dinausor Junior inventait la lo-fi, l’enregistrement avec trois bouts de ficelles (même parfois deux). C’est ainsi que Sebadoh est né sous le haut commandement de Monsieur Lou Barlow, bien avant le chef d’œuvre que sera bakesale. Pas d’ordinateur à portée de main, pas même l’envie d’en posséder un, le but de Lou et d’Eric Gaffney enregistrer le plus rapidement possible les titres les moins longs possibles. Alors oubliez vos lecteurs blue ray, vos enceintes qui vont vous obliger à contracter un prêt chez sofinco, car the freed man donnerait à votre ensemble un air ridicule. Il n’était pas question de paraître il était question de créer, même si le style ne méritait pas de perdurer aussi longtemps. C’était il y a presque vingt ans, une époque ou la technologie ne faisait pas (encore) tout, une époque où Lou Barlow chantait bolder ou pig sans nous donner l’envie des les écouter, mais nous le faisions….le talent brut aux bras d’une attitude.




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